©AfeeePress-(Lomé, le 21 mars 2020)- On l’attendait pour la classer parmi les préfectures totalement perdues pour UNIR. Pour des raisons connues de tous, il y avait peu de Togolais qui pronostiquait une victoire du Président Faure Gnassingbé et de son parti aux dernières élections dans la préfecture de Tchaoudjo. Point n’est plus besoin de revenir sur les moments troubles que notre pays a connus à partir d’août 2017 jusqu’à la fin de l’année 2018. Des événements qui ont eu pour berceau, la ville de Sokode et embrasé tout le pays.
A cette époque, les leaders et cadres du parti UNIR originaires de cette localité, dont un certain Adoyi Esso-Wavana, étaient sur la sellette. Les cadres du parti UNIR de cette préfecture très stratégique de par sa position géographique, étaient traités de tous les noms à l’époque. On les accusait d’avoir délaissé le terrain politique à l’opposition par leur inaction. En milieu Tem-Cotocoli, un adage laisse entendre que le rappel à l’ordre ne saurait être assimilé à une insulte.
Les personnalités ainsi indexées, sans honte ni hypocrisie, et loin de minimiser le phénomène PNP, ont compris que rien ne peut prospérer dans la division. Elles ont très vite pris l’engagement de raffermir les liens entre eux au prime abord, puis de travailler avec la jeunesse qui avait besoin d’assurance et de directives. Comme un seul homme, ces cadres ont repris la route du terrain avec à la clé, des actions concrètes et urgentes. Associations de développement par ici, mise en place de coopératives, réalisations de projets agricoles, aménagement de collèges et lycées, éclairage publique, création d’activités génératrices de revenu, par là. Voilà les quelques actions qui ont été prises pour répondre à l’urgence du terrain et aux besoins des populations délaissées. Plus de deux ans après ces événements malheureux et les réponses courageuses et hardies qui ont été apportées et qui ont permis de maîtriser la situation, voici enfin pour vous l’identité des hommes et femmes qui ont courageusement affronté la tempête politique et calmer les eaux impérieuses de la manipulation politique qui ont faillit ramener notre pays à 50 ans en arrière. Adoyi Esso-wavana apparaît comme le grand chef d’orchestre de tout ce travail d’orfèvre. Malgré l’attaque contre sa maison qui a été cassée et brûlée et ses biens emportés, l’homme n’a fléchi face à l’adversité. Les menaces et intimidations ont suivi pendant la campagne des dernières législatives. Toutes ces choses n’ont pas eu d’effet sur la conviction politique de l’homme.
Comment passer sous silence des noms des personnalités comme le ministre Katari Foli Bazi homme de terrain et de défis, Amadou Mansour, Ouro Sama, Koko Ayeva? Bref tous étaient présents dans cette bataille et ont su très tôt, mettre la machine UNIR en branle comme pour confirmer l’adage selon lequel, celui qui veut voyager loin devrait bien ménager sa monture. Le paquet a été mis à tous les niveaux et les résultats obtenus à l’occasion de l’élection législative de décembre 2018, associés à la majorité acquise lors des élections locales, sont venus confirmer la reconquête de Tchaoudjo par ses cadres UNIR.
Avec trois (3) députés et tous les maires remportés par le parti de Faure Gnassingbé dans cette partie du pays, tout est réuni pour permettre au Président de la République de reprendre le contrôle du terrain. Quand on fait du bon boulot, on ne récolte que du bon.
Le score honorable du parti UNIR dans la préfecture de Tchaoudjo mérite d’être classé parmi les plus grands exploits politiques de notre pays de ces 30 dernières années. Beaucoup aveuglement s’accordaient à penser que la crise de 2017 allait emporter les acquis démocratiques et les institutions de la République togolaise. Mais ceux-ci ignorent qu’en politique, on n’abandonne pas un terrain acquis. Ceux qui avait en main le gouvernail du navire de la préfecture de Tchaoudjo et qui ont un temps abandonné celui-ci, sont revenus reprendre la main et récupérer leur bien.
Avec cette victoire et surtout le score réalisé, les cadres de Tchaoudjo pourraient dorénavant et fièrement lever la tête et dire, nous l’avons fait. Cette victoire vient lever le doute, et surtout les suspicions autours de la fidélité et de l’engagement de beaucoup de militants Tem-Cotocoli sur lesquels pesaient beaucoup de doutes sur la sincérité de leur engagement.
77% pour une ville qui a vécu les pires moments de notre nation, il faut tirer chapeau à tous pour le travail abattu mais rappeler également que la jeunesse à besoin de constance et de leur présence permanente.
A bon entendeur, peu de mots.