©AfreePress-(Lomé, le 3 juillet 2020)-La Nationale N°5, Lomé-Kpalimé (120 km de longueur) est actuellement en chantier. Mais le début des travaux est déjà source d’une vive tension entre l’autorité publique et les propriétaires terriens, les acquéreurs de parcelles et locataires des maisons et magasins qui bordent cette route.
D’après les informations relayées par le mouvement Martin Luther King (MMLK), les propriétaires des domaines affectés par les travaux, contestent les méthodes utilisées par la Commission d’expropriation (COMEX) pour estimer la valeur vénale attribuée à leurs superficies et structures recensées sont en déphasage avec la réalité par rapport à leur situation géographique.
« La situation est au bord de l’éclatement compte tenu de la position tranchée des deux parties. Il est important de préciser que la commission d’expropriation dit se servir des barèmes du cadastre et des domaines pour fixer les valeurs des terres affectées alors que les personnes affectées réclament l’application des valeurs du cadre politique de réinstallation. Or, ce cadre a prévu 4 types de barèmes de prix tels que : 90.000f/m², 70.000F/m², 30.000F/m² et 20.000 m² », signale le MMLK dans un communiqué publié le 2 juillet 2020.
Et pour éviter le chaos, le mouvement présidé par Pasteur Edoh Komi appelle la Commission d’expropriation à reprendre les procédures pour la satisfaction des deux parties.
Anika A.