©AfreePress-(Lomé, le 15 septembre 2020)-La tension est revenue à la normale entre Ayekomon Timothée et ses camarades de lutte du parti ‘’Union des Forces de Changement (UFC)’’.
Convoqué lundi 14 septembre 2020 au Commissariat du 1er arrondissement de Lomé et accusé de diffamations et d’affirmations mensongères, le militant du parti jaune n’a pu apporter les preuves de ses dires, avancent des sources au sein de ce parti. Il n’a eu son salut qu’au sens du pardon des personnes auxquelles il s’est attaquée dans sa lettre ouverte.
Ces derniers ont décidé d’enterrer la hache de guerre et de reprendre ensemble leur vie de militant alors qu’une information était sur le point d’être ouverte contre l’auteur de la lettre afin de le déposer en détention en attendant l’évolution du dossier.
M. Ayekomon, auteur de la lettre ouverte adressée à Gilchrist Olympio et accusé de ‘’diffamation’’, a, à cette occasion, présenté ses excuses à l’endroit de ses camarades plaignants.
« Suite à la convocation inhérente à la lettre ouverte au Président national de l’UFC, M. Gilchrist Olympio, certains membres du parti à savoir : le Secrétaire général par intérim, M. Teddy Edward, Mme Christelle Petit Assistante de M. Gilchrist Olympio, l’honorable Député Sena Alipui, M. Elliott Ohin ancien ministre et 2e vice-président du parti, M. François Locadi 6e vice-président du parti, se sont sentis diffamés par mes propos. Et c’est de commun accord que nous avons décidé la rétraction des accusations infondées dans ladite lettre ouverte à savoir : Falsification de signature, accusation de faux et usage de faux, négociation de poste de député, moralité douteuse, illégaux et illégitimes, accusation de gestion opaque. Pour les désagréments et les blessures occasionnées par mes propos, je leur présente mes excuses sincères et militantes. Notre famille politique UFC est une et indivisible », a écrit Ayekomon Timothée au sortir du Commissariat comme acte de pénitence.
Anika A.