©AfreePress-(Lomé, le 6 Octobre 2020)- Le 5 octobre 1990 marque dans l’histoire du Togo, une date symbolise. Celle du soulèvement du peuple Togolais pour réclamer sa liberté « confisquée ». Un soulèvement populaire qui avait contraint le pouvoir d’alors, dirigé par feu Général Gnassingbé Eyadema à s’ouvrir à la démocratie et au dialogue avec l’opposition.
30 ans après, un regard rétrospectif sur le chemin parcouru dans la lutte pour la démocratie s’impose à tous. C’est du moins la ligne que défend l’Union des Forces du Changement (UFC) qui estime que le processus de démocratisation au Togo est un « écheveau » particulièrement complexe qu’il faut démêler, tant les phases et les évènements qui le jalonnent laissent entrevoir un grand espoir, mais se révèlent vite, porteurs de germes de fourberies.
« Du 05 octobre 1990 à l’effectivité de la charte des partis politiques en avril 1991, de l’élection présidentielle de juin 1993 à celle de février 2020, les Togolais ont connu leur lot de difficultés et de souffrances et des engagements plus ou moins respectés pour le vivre ensemble », rappelle le parti dans un communiqué rendu public lundi 5 octobre 2020 et transmis pour traitement, à l’Agence de presse AfreePress.
Pour le parti de Gilchrist Olympio, le soulèvement populaire du 5 octobre 1990 avait offert l’occasion, de voir le Togo s’affranchir de ‘’l’oppression’’ et des ‘’inégalités’’. « Aujourd’hui les Togolais ont déchanté face à la remise en question de ce gain de liberté obtenu de haute lutte et ont compris qu’il faille remettre l’ouvrage en chantier pour caresser de nouveau, le rêve de liberté et de démocratie. Nous avons donc l’obligation de travailler ensemble pour obtenir la consolidation des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de l’Etat de droit, l’enracinement de la démocratie et enfin l’alternance politique pacifique par le jeu des élections libres, transparentes et équitables », exhorte le parti.
Fidèle à sa vision, l’UFC à l’occasion de cette commémoration, a invité tous les partis politiques de l’opposition, les associations de la société civile à se pencher, dans les meilleurs délais, sur les facteurs pouvant garantir un dialogue inclusif pour sortir notre pays de « l’ornière ».
À tous les combattants de la liberté et à ceux qui aspirent à l’avènement plénier de la démocratie, l’UFC lance à nouveau un appel pour le rassemblement des forces de changement, « afin qu’ensemble, nous puissions relativiser nos divergences d’opinions sur nos stratégies et soutenir nos efforts de manière la plus efficace pour parvenir à l’alternance politique pacifique rêvée par tous depuis le 05 octobre 1990 », poursuit le communiqué signé du Secrétaire Général de l’UFC, MENSAH Teddy Edwards.
Raphaël A.