©AfreePress-(Lomé, le 28 octobre 2020)-Une jeune dame vit depuis quelques temps, un véritable enfer après son retour de l’hôpital.
Présentant de légers symptômes semblables à ceux du Covid-19, elle a passé deux jours au sein de la cellule COVID-19 du centre hospitalier de Vannes en France. Mais depuis son retour de l’hôpital, personne ne veut s’approcher d’elle ni la fréquenter.
Cela a débuté par une affiche anonyme placardée dans la cage d’escalier de son immeuble intimant aux personnes suspectées d’avoir le coronavirus, l’ordre « de se protéger lorsqu’elles sortent » et de « ne pas toucher les poignées des portes et les rambardes ».
Quasiment chaque jour, elle reçoit désormais des messages injurieux glissés sous son paillasson. Des insultes comme « Suicide-toi », « Assassin » ou « Meurtrière » ont également été taguées sur la porte de son logement. Elle raconte également dans les colonnes du Quotidien, que certains de ses voisins la prennent en photo lorsqu’elle sort de chez elle. « Je le vis très mal », assure-t-elle.
La situation s’est encore dégradée les jours suivants pour cette femme de 36 ans qui est en situation de handicap après un accident de travail.
Bernard Hilliet, le maire de Quiberon, déplore « des écrits insultants, ignobles, irrespectueux ». L’élu indique qu’il a demandé à la police municipale d’intervenir, en plus de la gendarmerie.
Agbessi N. ( stagiaire)