©AfreePress-(Lomé, le 22 septembre 2022)-Les travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aneho sur la route nationale N°2 évoluent positivement à la satisfaction des riverains. La remise des infrastructures, en décembre prochain, constitue un délai tenable, indiquent les experts au regard de l’évolution de la partie des travaux exécutés par l’entreprise de BTP tunisienne, SOROUBAT.
Cet enthousiasme est largement partagé par la ministre des Travaux publics, Zouréhatou Tcha-Kondo Kassa-Traoré qui avait, il y a peu, effectué une visite de terrain sur les lieux. Accompagnée par une équipe de techniciens et de partenaires financiers, la ministre était allée toucher du doigt la réalité du terrain.
“Dans l’ensemble, la qualité des ouvrages est satisfaisante. Les travaux avancent bien à part quelques retards que nous avons notés, et sont réalisés selon les normes internationales. Nous avons donné des instructions pour que le délai soit respecté”, a déclaré la ministre à cette époque.
Selon les informations parvenues à l’Agence de presse AfreePress, ces ajustements, sont aujourd’hui chose faite. La partie du tronçon construite par SOROUBAT et longue d’une vingtaine de kilomètres, est pratiquement prête et empruntée par les véhicules et autres engins.
Les travaux, exécutés par le Chinois des ponts et chaussées CRBC et le tunisien SOROUBAT, sont divisés en deux sections et portent, en plus du bitumage, sur des aménagements connexes (construction et réhabilitation de CMS, de passerelles, d’infrastructures sanitaires et éducatives). À ce stade, les taux d’avancement des sections détenues par SOROUBAT sont évalués entre 84 et 98 % d’achèvement.
Il faut noter qu’en mai 2021, quelques mois après le début des travaux, le Premier ministre avait effectué une descente sur le terrain pour exhorter les entreprises à accélérer le pas.
« Nous avons mis les moyens nécessaires pour réaliser les travaux avec art et nous sommes déjà sûrs que nous livrerons les deux tronçons dans les délais. Nous avons les cahiers de charges et nous ferons tout pour garantir leur respect à tout égard », avait rassuré le Directeur pays de SOROUBAT.
Avec un coût total estimé à 34,3 milliards de francs cfa, la section détenue par SOROUBAT, sous la coordination de Gauff/Gtaf s’étend sur une distance de 20 kilomètres pour ce qui est de la portion Togokomé-Aného.
Il est à noter que la réhabilitation de la nationale N°2 fait partie d’un vaste programme de modernisation routière déployé par le gouvernement et s’étend sur plusieurs directions à partir de Lomé. SOROUBAT a également en charge, la construction de la route Sokodé-Bassar.
Créée en Tunisie en 1974, SOROUBAT s’est installée au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Tchad et au Cameroun, notamment. Elle s’est établie ensuite au Togo en 2013. Objectif, renforcer la coopération sud-sud nécessaire pour le développement du continent africain.
Au Togo, la société a déjà fait ses preuves, notamment sur le projet Kpélé-Govié-Atakpamé (66,1 km) dont elle a exécuté une tranche de 26,1 km. Elle emploie plus 800 personnes directement et créer des opportunités d’activités génératrices de revenus à des milliers de jeunes et de femmes.
Notons que SOROUBAT apporte du soutien à l’éducation et au secteur de la santé au Togo, à la lutte contre la pandémie de la Covid-19. Dans le monde, elle a déjà réalisé plus de 3000 kilomètres de route et dispose de 11 000 collaborateurs dans plus de 9 pays.
Olivier A.