©AfreePress-(Lomé, le 1er octobre 2022)-La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné, vendredi 30 septembre 2022, avec “fermeté”, le nouveau coup d’Etat militaire perpétré au Burkina Faso.
« La CEDEAO trouve inopportun ce nouveau coup de force au moment où des progrès ont été réalisés, grâce à la diplomatie et aux efforts de la CEDEAO pour un retour méthodique à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024 », fait savoir l’institution sous régionale dans un communiqué rendu public.
La CEDEAO réaffirme son opposition sans réserve à toute prise ou maintien du pouvoir par des moyens non constitutionnels et exige le respect scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les Autorités de la Transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024, poursuit le communiqué.
Par ailleurs, la CEDEAO met en garde toute institution, force ou groupe de personnes qui par des actes insidieux, empêcherait le retour programmé à l’ordre constitutionnel ou contribuerait à la fragilisation de la paix et la stabilité du Burkina Faso et de la Région.
Il faut noter que c’est le deuxième coup d’Etat enregistré au Burkina après celui du 23 janvier 2022 qui a renversé le Président démocratiquement élu, Roch Mark Christian Kaboré.
D’après les informations, le nouvel homme fort désigné par les putschistes est le Capitaine Ibrahim Traoré. Âgé de 35 ans, le capitaine Traoré était jusque-là, le Chef de l’unité des forces spéciales antidjihadistes « Cobra » dans la région de Kaya, au nord du pays.
Raphaël A.