©AfreePress-(Lomé, le 10 octobre 2022)-L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) célèbre, lundi 10 octobre 2022, son douzième anniversaire.
À cette occasion, son président national Jean-Pierre Fabre a adressé un « message d’espoir » aux militants et sympathisants.
Dans son message, l’ex-Chef de fil de l’opposition indique que depuis sa création et singulièrement au cours des dernières années de cette période duodécennale (qui dure douze ans ou qui revient tous les douze ans, NDLR), le parti orange aura enduré des manœuvres de déstabilisation ourdies de toute part.
Dans ce sens, il pointe du doigt le parti au pouvoir, UNIR et tous les autres qui, selon lui « prétendaient être des partenaires acquis à la même cause que l’ANC ». Ces agressions, a-t-il enchaîné, se poursuivent encore et plus que jamais, « tant la volonté de voir disparaître l’ANC est devenue plus forte et plus acharnée ».
« Mais parce que notre engagement se nourrit aux sources de l’ABLODE, parce que nous tenons des pères de l’indépendance et fondateurs de la nation togolaise et parce que notre combat est juste, nous laisserons toujours derrière nous, la cabale de dénigrement et de haine orchestrée pour nous détruire. Il nous faut donc resserrer davantage nos rangs pour déjouer et vaincre ces nombreuses tentatives de déstabilisation d’où qu’elles viennent. Il nous faut redoubler d’ardeur au travail pour poursuivre, dans la discipline et avec plus d’énergie, de rigueur et de détermination, le renforcement de notre implantation ainsi que la remobilisation des populations sur le terrain (…). J’ai toujours foi en notre combat et je reste convaincu que nous finirons par triompher », a-t-il lancé à l’endroit des militants de son parti.
Par ailleurs, l’ex-Chef de fil de l’opposition a profité de l’occasion pour, une fois encore, interpeller le gouvernement et l’appelle à revoir sa copie en matière d’organisation des élections. Ceci, dit-il, afin que les prochaines échéances électorales au Togo, “respectent les standards internationaux d’équité et de transparence”.
Anika A.