©AfreePress-(Lomé, le 15 juin 2023)- Dans le but de renforcer leur rôle dans la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et l’accès aux services de santé sexuelle et de reproduction, une trentaine de professionnels des médias de la région Maritime et du Grand Lomé, participent depuis, mercredi 14 juin 2023, à un conclave de trois jours à Lomé.
Cet atelier de formation, organisé par le Réseau des Personnes Vivant avec le VIH au Togo (RAS+ Togo), bénéficie du soutien financier du PEPFAR, le Plan d’urgence Présidentiel de Lutte contre le SIDA.
L’objectif, selon les organisateurs, est d’impliquer davantage les médias dans la prise en charge des violations des droits des personnes vivant avec le VIH, la tuberculose et qu’ils s’intéressent à la question de la santé sexuelle et reproductive.
Pendant trois jours, les participants, composés de journalistes de la presse privée, de la presse en ligne, de la radio et de la télévision, se familiariseront avec les enjeux et les défis liés à ces questions.
« Le Togo, après plus de 30 ans de lutte contre le VIH/Sida, se trouve à un moment critique où il doit redoubler d’efforts pour éradiquer cette maladie. Selon les données les plus récentes, la prévalence du VIH au Togo est estimée à 1,8 %, avec environ 150 000 personnes vivant avec le VIH dans le pays, dont 87 000 bénéficient d’un traitement antirétroviral. Le pays a pris des engagements internationaux et s’est fixé pour objectif d’atteindre d’ici à 2030 le dépistage de 95 % des personnes vivant avec le VIH, le traitement de 95 % de ces personnes et la suppression de la charge virale chez 95 % des personnes sous traitement, afin de prévenir la transmission du virus », a indiqué Augustin Dokla, président de RAS+.
Selon celui-ci, la discrimination et les violences basées sur le genre sont les principaux obstacles à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH au Togo.
« C’est pourquoi, il est crucial de réunir les médias, les leaders religieux et traditionnels afin de sensibiliser et de trouver des solutions idoines face à cette situation », a-t-il souligné.
Anika A.
