GNADOE-MAGAZINE-3150-×-801-Avril-scaled
BANNIERE-WEB-CHAMPIONS-LEAGUE (1) (1)
950-150
previous arrow
next arrow
#A LA UNE #EDUCATION

Recherche universitaire : Les acteurs en conclave à Lomé

©AfreePress-(Lomé, le 27 juin 2023)-« La valorisation de la recherche universitaire : une alternative d’insertion socioéconomique pour la jeunesse estudiantine africaine ». C’est autour de ce thème qu’a démarré, lundi 26 juin 2023 à Lomé, la deuxième édition du Forum des jeunes chercheurs (FJC-23).

IMG_20230418_180021
IMG_20230418_180021

Orgnisé par le cabinet Nabinex and Partners, ce forum rassemble des jeunes chercheurs, des docteurs, des doctorants, des étudiants en Master, des chefs d’entreprises et des représentants d’organismes nationaux et internationaux.

Pendant deux jours, ils seront outillés par d’éminents experts sur la thématique principale.

WhatsApp-Image-2021-03-22-at-19.47.30
WhatsApp-Image-2021-03-22-at-19.47.30

« L’initiative vise à réfléchir à la manière de rendre la recherche opérationnelle, utile pour résoudre un problème spécifique de la société. Cela peut être un projet socioéconomique ou un contrat avec une entreprise pour occuper un poste d’ingénieur de recherche. Notre ambition à l’issue de ce forum est de renforcer les liens entre les acteurs du monde socioéconomique, les décideurs et ceux du monde académique afin d’établir véritablement la chaîne de valorisation de la recherche universitaire », a indiqué Dr Gnandi NABINE, responsable du cabinet Nabinex.

En 2018, l’Afrique subsaharienne abritait 14 % de la population mondiale, mais seulement 0,7 % des chercheurs du monde, tandis que l’UE en comptait 23,5 %, la Chine 21,1 % et les États-Unis 16,2 %.

TRADE-EXPRESS_900x150px
TRADE-EXPRESS_900x150px

Selon une étude de l’UNESCO réalisée en 2017, le ratio chercheurs/habitants au Togo est de 98,23 chercheurs pour 1 million d’habitants, contre 106 au Burkina Faso, 635 au Sénégal, 825 en Afrique du Sud et 1 394 en Tunisie.

Ces données montrent que le continent, et spécifiquement le Togo, doivent redoubler d’efforts en matière de recherche et d’innovation, qui sont les fondements même du développement durable.

« Au Togo, le nombre de chercheurs n’est pas suffisant, en particulier lorsqu’il faut faire la distinction entre enseignants et chercheurs. Le cadre légal n’est pas non plus parfait, la recherche n’est pas organisée, la politique nationale de la recherche n’est pas adoptée, et la recherche n’est pas financée… Il faut mettre en place tout un mécanisme pour favoriser la recherche. Il est très important d’organiser l’ensemble du système afin de tirer parti des compétences des Togolais en matière de recherche et d’innovation », a déclaré Professeur Kouami Kokou, Directeur national de la recherche.

Cette initiative est saluée par les différentes parties prenantes, qui espèrent qu’elle soit pérenne.

Anika A.

× AfreeWazapNews, des questions ?