©AfreePress-(Lomé, le 4 juillet 2023)-Le Togo a signé, lundi 3 juin 2023, un accord de recyclage des actifs avec Africa50 en marge du Forum Infra for Africa et de l’Assemblée générale des actionnaires d’Africa50 qui se tiennent à Lomé.
Le concept de recyclage des actifs, une initiative novatrice menée par Africa50, permet aux gouvernements de monétiser des infrastructures existantes en les confiant au secteur privé. Les fonds ainsi obtenus sont ensuite réinvestis dans d’autres projets d’importance capitale.
L’accord conclu avec le Togo vise à soulager le gouvernement de tout ou partie de la dette liée au projet routier Lomé-Kpalimé, ouvrant ainsi des marges budgétaires pour allouer des investissements publics à d’autres infrastructures prioritaires.
Le recyclage d’actifs de la route Lomé-Kpalimè, qui constitue un refinancement partiel, sera pris en charge par Africa50. Non seulement l’organisation se chargera du recyclage de l’actif, mais elle fournira également un opérateur avec lequel le Togo signera un partenariat pour la conception et l’exploitation de la route Lomé-Kpalimè, a expliqué Sani Yaya, ministre de l’Économie et des Finances.
Pour Alain Ebobissé, Directeur général de Africa50, cette approche permet de libérer une partie de la dette associée au projet routier, offrant ainsi au gouvernement togolais une plus grande flexibilité budgétaire pour allouer des fonds à d’autres projets d’infrastructures essentiels pour le pays.
« Cet accord de recyclage des actifs représente une approche innovante pour le Togo, lui permettant de libérer des ressources financières et de les réinvestir dans des projets d’infrastructures qui contribueront au développement du pays. Grâce à cette collaboration avec Africa50, le Togo franchit une étape importante vers la réalisation de ses objectifs de développement et de croissance économique durable », a-t-indiqué.
Africa50, une initiative lancée par la BAD dans 22 pays pour un montant de 6,6 milliards de dollars. L’objectif est de soutenir le développement durable et la croissance économique en Afrique.
Raphaël A.