©AfreePress-(Lomé, le 07 août 2023)-Aucune évolution dans la situation politique au Niger, après la fin de l’ultimatum fixé par les chefs d’État de la CEDEAO aux putschistes du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). À l’expiration de cet ultimatum, dimanche dernier à minuit, ni le rétablissement de l’ancien chef d’État Mohamed Bazoum dans son pouvoir, ni un retour à l’ordre constitutionnel, des exigences posées par l’organisation régionale aux auteurs du coup d’État pour éviter une intervention militaire, n’ont été suivies d’effets.
La CEDEAO, va-t-elle se décider à intervenir dans ce pays, l’un des plus pauvres du continent, au risque de déclencher un conflit régional. Les informations, communiquées par la CEDEAO, indiquent l’ouverture d’une nouvelle phase de négociation avec l’envoi d’une délégation d’émissaires de l’organisation régionale à Niamey. La première mission n’ayant pas connu de succès.
L’envoi à Niamey d’une délégation à Niamey est à l’ordre du jour. Les nouvelles autorités de ce pays seraient favorables à l’arrivée d’une nouvelle mission de la CEDEAO, informent des sources diplomatiques.
Une délégation américaine est aussi attendue à Niamey, indique-t-on.
Selon la CEDEAO, un nouveau sommet extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement est prévu sur la situation politique au Niger. Il aura lieu le jeudi, 10 août 2023 à Abuja. “Le Président Bola Ahmed Tinubu, président de la République fédérale du Nigeria et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a convoqué un nouveau Sommet Extraordinaire de la Conférence sur la situation politique en République du Niger. Ledit Sommet est prévu à Abuja, au Nigeria, le jeudi 10 août 2023. Au cours de cette rencontre, les dirigeants de l’organisation ouest-africaine se pencheront sur la situation politique et les récents développements au Niger”, indique l’organisation sur son compte X ancien Tweeter.
Olivier A.
